Les Ogres de Barback remontent tranquillement, à l’automne 2017, sur les planches.
Ah bon, ils les avaient quittées ? Oui, quelques mois… après une énorme année 2014 qui les aura vus célébrer en fanfare, par monts et par vaux, leurs 20 ans de carrière accompagnés de la fanfare béninoise Eyo’nlé. Oui, quelques mois… après un bel été 2016 où ils ont partagé la scène avec le Bal Brotto Lopez, duo de musique traditionnelle occitane. Oui, quelques mois… après avoir fait une vingtaine de tours de piste endiablés en 2017 pour la reformation de « Un Air, Deux Familles » [les Ogres & les Hurlements d’Léo], projet emblématique de la scène indépendante française du début du XXIème siècle.
Ils le disent eux-mêmes, ils ont l’impression d’être montés dans un camion en 1994 et de n’en être plus descendus depuis…
Cet automne, les Ogres sont de retour sur la route.
De quoi s’agit-il donc, cette fois ? C’est tous les quatre, seuls et sans artifice, qu’ils souhaitent revenir sur scène. La forme tiendra plus du « concert » que du « spectacle », avec une scénographie légère, les trente-cinq instruments dont joueront ces multi-instrumentistes chevronnés habillant un plateau sans décor mais à la mise en lumières toujours aussi travaillée.
La liste des morceaux est profondément renouvelée : les Ogres aimant à puiser dans leur dense discographie, le champ des possibles est vaste. Quoi qu’il en soit, ils défendront leur conception de la chanson française : décloisonnée et ouverte sur le monde, qu’elle se fasse « classique » ou métissée, acoustique ou électrique, clin d’oeil aux glorieux anciens ou directement en prise avec les sonorités du nouveau millénaire, poétique ou survoltée, amoureuse ou contestataire, pour les petits ou pour les grands ou pour les deux à la fois…
Voilà. Ne reste qu’à faire réviser le camion. Et les Ogres rejoindront leur terrain de jeu favori.
Celui où l’on s’expose, où l’on partage, où l’on échange.
Celui où ils existent pleinement.